Le jeune orphelin Denys est accepté dans une école privée de haut niveau, où la discipline est extrêmement sévère. Étrangement, il y retrouve d’autres orphelins, et ils sont quelques-uns à commencer une enquête prudente sur l’école et ses fondateurs.

Léo a monté une agence de conseils avec une brillante économiste, Fatima, mais l’un des clients, Kébadian, piège Léo avec un meurtre qu’il lui attribue, et des photos de pédopornographie sur les réseaux. Léo ne comprend pas pourquoi on s’en prend à lui, mais la cible visée est probablement Russier, le PDG d’une grosse boîte internationale. Léo et Fatima suivent Russier à New-York, où doit se dérouler l’assemblée annuelle de son groupe. Là, Léo retrouve une vieille amie, Lili, qui a une compagnie de taxis. Fatima dénoue le complot qui visait à évincer Russier de la présidence du groupe et innocente Léo.

De retour à Paris, Léo rencontre un ancien élève d’une école spéciale, qui lui demande de s’intéresser à cette nouvelle école avec de nouveaux orphelins. Léo accepte d’enquêter.

Fatima paie de sa vie son intervention à New-York, et Léo est blessé. Il se réfugie pour sa convalescence dans une maison qu’il possède dans le Doubs, emmenant avec lui une petite Congolaise menacée, mais protégée par l’association de Jeanne.

Terriblement marqué, Léo décide de se remettre. Il veut venger Fatima, libérer les orphelins, même s’il se rend compte qu’il s’attaque là aussi à des gens puissants.

 

 

Deuxième volet des aventures de Léo Getz, L'Œil du typhon développe le personnage de Léo dans des contextes qui sont toujours crédibles et actuels. De nouveaux personnages attachants s'ajoutent.

 

EXTRAIT

 

Karim revenait d’un pas assez tranquille.

– On sécurise le rez-de-chaussée.

– Personnes sécurisées ?

– La cuisinière et son aide à la cuisine, le Directeur et sa femme à l’administration. La tueuse est montée à l’étage.

– Pas d’autres appariteurs ?

– Non.

– Mais Diane est montée à l’étage ?

– Oui.

– Elle a une manière de s’enfuir par l’étage ?

– Non monsieur.

– Donc elle va prendre des otages ?

– Oui monsieur.

Gauthier sortit péniblement de la voiture et se redressa, avec un regard lourd pour l’espace des classes et de l’étude.

– Vérifiez le positionnement de tout le monde. On se fige, on s’installe. L’initiative n’est plus de notre côté.

– On peut essayer de monter ?

– Non.

Léo était assez d’accord avec Gauthier. Monter, c’était aller au casse-pipe. Gauthier se dirigea vers le hall d’entrée.

– Les gaz ?

– Rien dans le hall. Vos hommes sont entrés dans leur salle de contrôle. Ils n’osent toucher à rien.

– Qu’ils ne touchent à rien. Léo, qu’est-ce que vous en pensez ?

– Elle est seule, elle est blessée, elle est foutue, mais elle est montée prendre des otages.

– Les gamins, quel âge ?

– Entre 15 et 17 ans.

– Bon, dit Gauthier à Karim, vous avez tous fait ça à l’exercice.

– Oui monsieur.

– Là, il ne s’agit pas de gagner des points, mais de sauver des vies.

– Oui monsieur.

Karim alla repositionner les hommes. Ils étaient presque tous jeunes, et il y avait plusieurs femmes parmi eux. Léo suivit Gauthier, qui entra prudemment dans le hall.

– Voilà, dit Gauthier, elle va se manifester, elle n’a pas d’intérêt à faire traîner les choses.

Mais ils restèrent quelques minutes à attendre. Puis on vit apparaître des chaussures dans les hautes marches, des baskets, des sandales, puis des bas de pantalon et des jambes nues. Ils descendaient marche par marche, ensemble, à un signal. Tout le monde était silencieux. Puis des bras apparurent, puis de têtes. Deux garçons, en avant, se tenaient par le cou et en corbeille devant eux, et Diane était juste derrière eux. Elle pointait deux automatiques sur deux filles de part et d’autre, Zoé d’un côté, Eva de l’autre.